- 5 avril 2018
Les partenaires DEMO se sont intéressés à ce déchet spécifique que l’on retrouve souvent aux abords de nos salles de spectacle et dans l’enceinte de nos festivals : le mégot de cigarette.
Face à la naissance de filières de recyclage, le partenaire DEMO Imog, expert du traitement des déchets, a mené une étude en août 2017, afin de savoir si le recyclage des mégots de cigarettes était économiquement et écologiquement réalisable.
Dans ce but, IMOG a contacté plusieurs entreprises de transformation et a finalement identifié deux fournisseurs de services en France et en Angleterre, se concentrant sur la collecte et le traitement des mégots de cigarettes.
Pour la collecte et le transport vers les centres de recyclages, les coûts sont estimés entre 100 et 300 € par mois.
Les filtres des mégots permettent de faire des plaques en plastique. Le coût est estimé à 10 € / kg, ce qui est assez cher.
Pour une plaque de 30 kg, 40 000 mégots (soit environ 1 000 visiteurs qui fument 10 cigarettes par jour pendant 4 jours) sont nécessaires. De plus, les substances toxiques ne sont retirées que temporairement de l’environnement, puisque lorsque ces plaques seront réduites en déchets, ces substances toxiques seront libérées.
La conclusion de cette étude était donc qu’à ce jour, le recyclage est trop cher, trop peu efficace et écologiquement défavorable. Par conséquent, la recommandation était de mieux se concentrer sur l’étape 1 : une meilleure collecte peut réduire l’impact sur l’environnement (par exemple, en jetant plus les mégots de cigarettes dans les cendriers que par terre). Les mégots collectés peuvent ainsi être ajoutés aux déchets résiduels et générer de l’énergie et de la chaleur par combustion.
Téléchargez l’étude en PDF :